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Je vous ai laissé trop longtemps sans nouvelles. Le temps file et j’ai négligé de vous écrire. Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa!

L’automne dernier, j’ai fait des envois à cinq maisons d’édition. Le mois dernier, je recevais mon cinquième refus. La responsabilité de ses réponses négatives m’incombe sans équivoque. Ce que, vous voyez, comme plusieurs personnes qui cherchent à être publié pour une première fois, j’étais pressée. En plus, comme il y a des éléments du roman qui sont près de moi, j’ai voulu rapidement les « classer ». Bref, je n’ai pas suffisamment peaufiné mon texte.

Par contre, deux éditeurs ont eu la grande générosité de me faire des commentaires, qui confirmaient certaines lacunes que j’avais identifiées après la relecture de mon manuscrit, en janvier dernier. Je remercie ces éditeurs de tout cœur d’avoir pris le temps de le faire.

Alors donc, je suis en pleine réécriture du manuscrit. Je retranche, précise, peaufine, etc. C’est un travail parfois ardu, mais combien nécessaire. En fait, c’est ça écrire. Retravailler le texte plusieurs fois afin d’arriver à un résultat de qualité.

Dans cette aventure, je me suis rendu compte de la nécessité de laisser le manuscrit reposer. Je n’y avais pas retravaillé depuis des mois et je sens plus de recul face au texte, ce qui fait que je décèle mieux ce qui doit être amélioré. Aussi, je me dois de faire des pauses de Livresquement boulimique pour bien entendre la voix idiosyncrasique de mes personnages.

Somme toute, ces derniers mois ont été riches en apprentissages et, cela vous étonnera peut-être, m’ont procuré plus de sérénité quant à mon projet d’écriture.

Sinon, je vous promets de faire de mon mieux pour revenir ici plus souvent. Je ne peux vous dire à quelle fréquence, mais je me ferai un point d’honneur de vous raconter mon processus ainsi que toute autre chose qui me passera par la tête.

À bientôt!