Onze ans et six mois

Ce billet ne se veut pas sentimental et il est loin d’être parfait. J’ai pas envie de le peaufiner, prise que je suis d’une urgence de dire. Alors, merci d’être indulgents avec moi. 😉

Aujourd’hui, ça fait exactement 11 ans et six mois que je suis employée du Cégep. Aujourd’hui, je viens d’envoyer le courriel qui mènera mon employeur à couper mon lien d’emploi. Je suis officiellement reconnue médicalement invalide au travail par la RRQ.

J’ai passé tant d’années à bûcher pour y trouver ma place et j’y suis parvenue. Avec un diplôme en sexo, c’est pas toujours évident. Je n’ai pas compté les heures ni les différentes charges de travail. Je me suis investie à plein. J’ai investi l’endroit à plein. J’ai rencontré des gens inoubliables et fait toutes sortes d’apprentissages.

Maintenant, je désinvestis. C’est un peu triste, mais c’est correct.  Comme je ne me suis pas définie par ma profession, c’est moins brutal. Et j’ai trouvé toutes sortes de choses pour m’occuper quand la douleur et l’énergie me le permettent. Je vous ai tenu à témoin de mon processus de préparation, vous le savez donc.

Ç’aura été toute une «ride»! Toute une!

🙂

Cent fois sur le métier, remettez votre ouvrage

Hé! J’ai eu des nouvelles de deux maisons d’édition concernant mon premier projet. Un refus reçu il y a deux semaines et une demande particulière… Une maison d’édition m’a demandé de retravailler mon manuscrit. Comme il ne cadre pas tout à fait dans leurs collections, mais qu’il pourrait trouver une place parmi elles moyennant quelques ajustements. Après avoir réfléchi pour m’assurer que les petits travaux de réfection demandés ne dénaturaient pas la quête de mon personnage ni l’intention derrière le roman, j’ai décidé d’explorer cette avenue. En fait, ça colle tout à fait à l’histoire. Je me remets donc au clavier pour produire une nouvelle mouture et… on verra s’ils sont intéressés par le résultat.

C’est donc toujours une histoire à suivre! 😉