Panne, absence de motivation, doute, impression de ne pas savoir par où reprendre? Ce n’est pas un de ces éléments, mais plutôt tous à la fois que je vis en ce moment. L’écriture n’est pas toujours une aventure facile, vous le savez bien. On a souvent parlé du syndrôme de la page blanche. On entend généralement par là un manque d’inspiration. Je crois que c’est beaucoup plus vaste que ça. En tout cas, pour moi, la page reste blanche non par manque d’inspiration – elle est là, toute là – mais parce que je n’arrive pas à coucher sur papier (électronique) tout ce qui doit être écrit. Peut-être est-ce, justement, à cause de ce terme «doit». Pourtant, je n’ai pas l’impression de devoir écrire cette histoire. J’ai envie de l’écrire… j’avais envie de l’écrire. Maintenant, cette envie est encore là, cependant elle est émoussée. Par le doute, notamment. Est-ce que cette histoire est vraiment intéressante? Je pense que oui. Est-ce que je serai capable de la rendre? Je ne suis pas certaine. Puis il y a tous les aspects plus techniques. Est-ce que je rédige au présent ou au passé. À la troisième ou à la première personne? Ces questionnements sont au coeur du blocage que je vis. En malheureuse perfectionniste que je suis, j’ai besoin de me positionner avant de continuer. Toutefois, je ne sais pas ce qui est le mieux. Ce qui rendra le mieux. Ce qui vous permettra de bien saisir qui est mon héroïne et quels sont les enjeux de ces mésaventures.
Pourquoi je vous parle de tout ça? Parce que ça me fait du bien, parce qu’en vous communiquant tout ça, ça me permet de nommer et de clarifier les choses. Parce que j’en ai envie, simplement… Et je vous remercie de me lire. 🙂
YO